Selon l'exterminateur qui recourt aux pesticides pour l'extermination de la punaise de lit, ces produits chimiques sont sans risque pour la santé humaine. Toutefois, quand à la fin du traitement il nous rappelle d'attendre au moins 72h avant de retourner dans la pièce traitée, si au départ on avait cru à l'innocuité de ces produits, on a comme une puce à l'oreille puisque la réalité paraît plutôt que même lorsqu'ils sont utilisés par un technicien certifié, ces produits demeurent extrèmement dangereux pendant au moins 72h. Il suffit de quelques sauts de puce pour qu'on se demande: quels sont les risques auxquels on s'expose? Mais surtout: qu'est-ce qui permet de croire que ces produits ne sont plus dangereux après 72h.

Selon l'information disponible le 29 février 2012 sur punaise.info, on trouve, parmi les pesticides servant à tuer les punaises, le chlorfénapyr et le bendiocarbe.

Dans un document publié récemment par les Nations Unies, les experts pointent du doigt ce chlorfénapyr. Le produit est cancérigène et interdit autant que les autorités le peuvent dans un nombre toujours grandissant de pays.

Le bendiocarbe est également un produit reconnu hautement cancérigène. En fait, ce poison est assez dangereux pour que le gouvernement du Québec (qui n’est pas toujours un modèle de vigilance en matière de pollution) exerce un suivi minutieux sur sa présence dans l'eau et publie les taux mesurés dans ses rapports environnementaux.

Ce suivi gouvernementale nous indique par ailleurs que ces produits demeurent nocifs bien au-delà de 72h. Au bout de 72h, ils ne sont que dispersés, mais ils demeurent nocifs tant qu'ils existent.

Même en faible concentration, toutes les sources abondent dans la même direction, les pesticides favorisent l’apparition de cancers. Pour l'instant, on sait moins que ces produits sont aussi en grande partie responsables de l’explosion de maladies cardiovasculaires des 60 dernières années.

Heureusement, pour l'extermination de la punaise de lit, il existe des solutions sans pesticide et véritablement sans danger pour l'environnement et pour la santé humaine, par exemple, ThermaproSolutions qui propose l’éradication au moyen d’un traitement thermique.

Source: Collaboration spéciale de Patrick Gauthier